Presse à copier n° 1
Technique : | fonte de fer |
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Mesures : | H. 34 ; L. 365 ; P. 32 cm |
Inscriptions : | Moulé sous l'objet : « Godin & Cie | Guise | Aisne » |
Domaine : | objet mobilier |
Type : | production des fonderies |
Acquisition : | Acquis en 2013 |
Inventaire n° : | 2012-11-1 |
Notice : | La presse à copier les lettres est une invention de l'ingénieur écossais James Watt vers 1780. Son usage se répand aux États-Unis au milieu du XIXe siècle puis en Europe dans la deuxième moitié du XIXe siècle. La presse à copier permet aux administrations et aux entreprises, mais aussi aux personnes privées, d'archiver leur correspondance en leur épargnant la peine d'une copie manuscrite. Sur la lettre écrite à l'encre dite communicative est placée une mince feuille de papier pelure humidifiée. Sous l'action de la presse, le texte de la lettre est « communiqué » au dos de la feuille vierge ; le texte se lit à l'endroit sur l'avers grâce à la transparence du papier pelure. Dès 1851, Jean-Baptiste André Godin fait usage d'une presse à copier pour conserver une copie de sa correspondance. La première presse à copier de la Société du Familistère apparaît dans le catalogue de 1887 de la manufacture. Elle est toujours produite en 1914. Les presses sont livrées en fonte vernie et, sur demande, en fonte bronzée ou nickelée. L'exemplaire du Familistère de Guise, dont la marque « Godin et Cie » se rapporte à la gérance de Jean-Baptiste André Godin a été fabriqué en 1887 ou 1888. L'oxydation de surface de l'objet dissimule le vernis noir recouvrant la fonte. |
Notice créée le 24/01/2024.