13/04/2019 – 20/10/2019
Georges Fessy et la photographie
Œuvres choisies
Onyx, centre culturel à Saint-Herblain (Loire-Atlantique).
Myrto Vitart architecte pour Jean Nouvel et Associés, 1987-1988.
Prise de vue 1988.
Épreuve 80 x 120 cm d'après film argentique positif couleur 6 x 9 cm.
© Georges Fessy, 1988.
« Un monolithe posé à la surface du désert, une chose puissante, magnifiquement assise, austère. La photographie devait restituer l’efficacité de cette architecture : la prise de vue est frontale, le ciel est neutre, sans un nuage. La seule fantaisie était le chevron orange peint sur le bitume. Il fallait l’utiliser à propos. Et avoir la chance d’avoir cette voiture posée à l’extrémité de la ligne. » (Georges Fessy, 2019)
Maison à Montchanin (Saône-et-Loire).
Architecte anonyme, 2e moitié du XXe siècle.
Prise de vue 1999.
Épreuve 70 x 48 cm d'après film argentique positif couleur 6 x 9 cm.
© Georges Fessy, 1999.
« Simplicité caricaturale ? Dans son principe de base, la photographie d’architecture demande un point de vue frontal et autant que possible fidélité au dessin de l’architecte, mais il est bienvenu de faire quelques pas de côté ! » (Georges Fessy, 2019)
Le Palais des beaux-arts de Lille.
Jean-Marc Ibos et Myrto Vitart architectes, 1992-1997.
Prise de vue 1997.
Épreuve 80 x 120 cm d'après film argentique positif couleur 6 x 9 cm.
© Georges Fessy, 1997.
« À des heures différentes, quelle est l’identité d’un bâtiment ? Dans le gros plan de la façade aux séduisants reflets, le cadrage est une perversion. Il peut faire dire au bâtiment ce qu’il n’est pas et pourtant, c’est là un instant de vérité à un moment donné. » (Georges Fessy, 2019)
Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand, à Paris.
Dominique Perrault architecte, 1992-1995.
Prise de vue 1995.
Épreuve 120 x 80 cm d'après film argentique positif couleur 6 x 9 cm.
© Bibliothèque nationale de France / Georges Fessy / Dominique Perrault Architecte / ADAGP.
© Georges Fessy, 1995.
« Ce qui m’intéressait c’était l’envers de cet escalier mécanique. C’est un morceau d’architecture qui pour moi relève de la sculpture. L’image a un caractère brutal et incongru que j’aime bien. Ce n’est pas vraiment une photographie d’architecture, plutôt un détournement personnel de l’architecture de Dominique Perrault. » (Georges Fessy, 2019)
Dans le quartier de la Défense (Hauts-de-Seine).
Prise de vue 1991.
Épreuve 80 x 120 cm d’après film argentique positif couleur 6 x 9 cm.
© Georges Fessy, 1991.
« Je photographiais la Grande Arche de la Défense. Je me suis installé devant cette façade miroir en me disant qu’il allait se passer quelque chose. Et soudainement sont apparus ces gens, objets solitaires dans un monde de silence. » (Georges Fessy, 2019)
Saline royale d’Arc-et-Senans.
Claude-Nicolas Ledoux architecte, 1775-1779.
Prise de vue 1984.
Épreuve 80 x 120 cm d’après film argentique positif couleur 10 x 12,5 cm.
© Georges Fessy, 1984.
« J’ai eu cette chance d’une photographie chargée de mystère, pratiquement piranésienne. Le monument se dresse autoritairement entre les deux bâtiments plongés dans le noir. Le socle de sable battu par la pluie et parfaitement unifié porte le regard sur les colonnes, expression du pouvoir. » (Georges Fessy, 2019)
Église Saint-Louis des Invalides à Paris.
Jules Hardouin-Mansart architecte, 1676-1706.
Prise de vue 2006.
Épreuve 120 x 80 cm d’après film argentique positif couleur 6 x 9 cm.
© Georges Fessy, 2006.
« Le photographe d’architecture joue de la savante organisation des éléments et des accidents de lumière. » (Georges Fessy, 2019)
Coffret en écaille de tortue piquée d’or et de nacre.
Giuseppe Sarao, Naples, 1735-1740.
Collection particulière.
Prise de vue 1998.
Épreuve 70 x 48 cm d’après film argentique positif couleur 10 x 12,5 cm.
© Georges Fessy, 1998.
« Être vraiment photographe, c’est avant tout savoir éclairer des objets. » (Georges Fessy, 2017).
Marie-Noëlle.
Prise de vue 1970.
Épreuve 70 x 48 cm d’après film argentique positif monochrome 6 x 6 cm.
© Georges Fessy, 1970.
« Les portraits de Richard Avedon ont été pour moi une révélation dans les années 1960. J’ai une grande admiration pour ses tirages en noir et blanc. J’ai toujours aimé avoir des portraits très blancs. » (Georges Fessy, 2019)
Notice créée le 27/12/2018.