
Encrier n° 1. Société du Familistère de Guise, modèle de 1880. Image avant restauration. Collection Familistère de Guise (inv. n° 2016-6-16). Crédit photographique : Familistère de Guise, 2018.

Encrier n° 1. Revers. Société du Familistère de Guise, modèle de 1880. Image avant restauration. Collection Familistère de Guise (inv. n° 2016-6-16). Crédit photographique : Familistère de Guise, 2018.

L'encrier n° 1 dans l'album de 1880 de la Société du Familistère de Guise. Collection Familistère de Guise (inv. n° 1999-9-76). Crédit photographique : Familistère de Guise, 2008.
Encrier n° 1
Auteur du modèle : | Société du Familistère de Guise Godin et Cie Raison sociale de la Société du Familistère de Guise sous la gérance de Jean-Baptiste André Godin, d'août 1880 à janvier 1888. |
---|---|
Lieu : | Guise |
Date : | 1880 |
Fabricant : | Société du Familistère de Guise Raison sociale générique de l'Association coopérative du capital et du travail de 1880 à 1968. |
Lieu : | Guise |
Date : | 1880-1914 |
Technique : | fonte de fer émaillée ; verre |
Mesures : | H. 12,5 ; L. 19 ; P. 14 cm |
Inscriptions : | moulé en relief sous le plateau : « 1 ». |
Domaine : | objet mobilier domestique |
Type : | encrier |
Acquisition : | don Philippe Langlet, 2017 |
Inventaire n° : | 2017-6-16 |
Notice : | À partir de 1880, la Société du Familistère propose dans la série dédiée aux objets de quincaillerie de son catalogue, neuf modèles d’encrier. L’encrier n° 1 est en fonte de fer émaillée à deux godets en verre. Le plateau au décor de type rocaille est surmonté d’un dosseret pour trois porte-plumes dont la forme évoque les bois de cerf. La commercialisation de cet article cesse après 1914. Face au développement de la concurrence, Jean-Baptiste André Godin privilégie l’innovation, à la fois dans le fonctionnement et les formes des objets proposés, et la diversification de la production pour séduire et conserver une clientèle la plus large possible. Le dernier catalogue publié avant sa mort, en 1887, compte quatorze « séries » d’objets. Ustensiles de cuisine, accessoires de chauffage, articles pour l’entretien du linge, articles de propreté, de jardin, d’écurie, et de quincaillerie côtoient les appareils de chauffage et de cuisson, qui constituent l’essentiel de la production. Le nombre de modèle croît considérablement, passant de 300 en 1863 à plus de 4 000 en 1887. La multiplication de l’offre a pour objectif d’inscrire la marque « Godin » dans tous les aspects de l’univers domestique. La clientèle de la Société du Familistère étant principalement constituée de quincailliers, qui sont les intermédiaires auprès des particuliers, la catégorie dédiée aux « objets divers » et de « quincaillerie » s’étoffe sensiblement. Les catalogues de vente proposent une liste hétéroclite de petits objets en fonte : porte-allumettes, bougeoirs, crachoirs, porte-savons, vide-poches, pendules, cadres pour photographies, encriers, etc. Bien que vendus à un prix modeste, ces articles peuvent recevoir différentes finitions à l’instar des appareils de chauffage et de cuisson (vernissage, émaillage, nickelage et chromage). Les encriers, selon le goût de la clientèle, sont proposés en fonte noire, bronzée, nickelée ou émaillée toute couleur. La fabrication des objets de quincaillerie vise davantage à promouvoir la marque, qu’à engendrer des bénéfices. L’encrier n° 1 a été restauré en 2019 avec le concours du Département de l’Aisne et de l’État (ministère de la Culture et de la Communication). Bibliographie : |
Œuvres en rapport : |
![]() Encrier « Radiolette » n° 16 ![]() Encrier n° 2 |
Notice créée le 28/04/2020. Dernière modification le 29/05/2020.