La mercerie du Familistère de Guise
Photographe : | Dallet-Prudhommeaux (Marie-Jeanne) Éducatrice, coopératrice et pacifiste française née en 1872 à Guise (Aisne) et décédée en 1941 à Versailles (Yvelines). Elle est la fille d'Émilie Dallet-Moret (1843-1920) et la nièce de Marie Moret. Marie-Jeanne Dallet épouse Jules Prudhommeaux (1869-1948) à Nîmes en 1901. Avant son mariage, Marie-Jeanne Dallet s'occupe des écoles du Familistère avec sa mère. Elle pratique également la photographie en amatrice. |
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Lieu : | Guise |
Date : | vers 1897 |
Technique : | épreuve photographique sur papier au gélatino-chlorure d'argent (aristotype) |
Mesures : | H. 11 x 17 cm |
Domaine : | photographie |
Acquisition : | fonds ancien du musée municipal de Guise, transféré en 2006. |
Inventaire n° : | 1976-1-536 |
Notice : | La photographie montre la mercerie du Familistère, située à gauche de l'entrée principale du pavillon central. Le magasin fournit des étoffes, des vêtements, des chaussures et des objets d'ameublement. Au centre de l'image, une vitrine présente des pendules et des chandeliers pour la décoration des appartements. Sur les rayonnages sont disposés des paquets et des rouleaux de tissus. La photographie a été soigneusement mise en scène par son autrice. Trois groupes de femmes composent l'image. Au premier plan, une employée, reconnaissable à son tablier, conseille une habitante sur une pendule, au centre, une autre confectionne une couronne de fleurs, et, au fond, deux femmes s'échangent un paquet. Le Familistère a, depuis l’origine, ses propres magasins d’approvisionnement, situés dans l’aile sud du pavillon central du Palais social et dans les économats. Ces magasins coopératifs de proximité représentent, pour Jean-Baptiste André Godin, une importante mesure d’économie sociale. Grâce à l'étude de la correspondance de Marie Moret entamée en 2021 au sein du projet FamiliLettres, cette photographie est désormais attribuée à Marie-Jeanne Dallet (1872-1941), nièce de Marie Moret, qui pratique la photographie en amatrice dès 1897. Ses vues du Familistère, qualifiées par Marie Moret d' « intéressantes et instructives », ont servi à la réalisation de diapositives pour conférences avec projection, données entre autres par Auguste Fabre. Une partie de ces vues, dont celle-ci, a également servi d'illustrations pour la brochure Le Familistère illustré… parue à l'été 1900 et co-écrite par Auguste Fabre, Jules Jean Prudhommeaux, Émilie et Marie-Jeanne Dallet. Sources et bibliographie : |
Mots-clés : | femme ; intérieur ; magasin ; mercerie du Familistère |
Œuvres en rapport : |
Notice créée le 28/08/2018. Dernière modification le 27/08/2022.