L’assemblée des associés de l’Association coopérative du capital et du travail et les membres des différentes sociétés du Familistère de Guise
Photographe : | Fortin (Henri) Photographe et éditeur de cartes postales, actif à Guise dans le dernier quart du XIXe siècle et au début du XXe siècle. |
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Lieu : | Guise |
Date : | 1893 |
Technique : | carton ; épreuve photographique sur papier albuminé |
Mesures : | H. 19,8 x L. 27 cm |
Inscriptions : | signé sur le recto en bas à droite : « Henri Fortin | 1893 » ; manuscrit au verso du carton de montage à l’encre bleue : « Assemblée générale | des associés | et des sociétés du Familistère | en 1893 | Photo Henri Fortin | Offerte par M. André Allart-Marque | Prière de la lui rendre en cas de dispersion | des souvenirs exposés au | musée » ; manuscrit à la suite à l’encre noire : « 23 mai 1915 ». |
Domaine : | photographie |
Acquisition : | fonds ancien du musée municipal de Guise, transféré en 2006. |
Inventaire n° : | 2000-1-244 |
Notice : | On a réuni du monde dans la cour du pavillon central du Palais social. C’est un dimanche. Les travailleurs et les enfants du Familistère ont été conviés à se présenter en nombre sur les « balcons » des étages. On a transporté les bancs du théâtre et on les a installés dans la moitié de la cour opposée à l’appareil du photographe. De la coursive du premier étage, celui-ci a dirigé ses figurants pour composer ce grand portait collectif de l’Association coopérative du capital et du travail. La photographie donne l’image d’une société prospère et sûre d’elle-même, au moment où, grâce au legs de son défunt fondateur, elle obtient la pleine propriété du capital du Familistère. Sur les chaises au premier rang, sont venus s’asseoir les membres du conseil de gérance, autour de l’administrateur-gérant de l’Association, François Dequenne. À sa gauche se trouve Antoine Piponnier, le doyen du conseil, et à sa droite François Bernardot, secrétaire du conseil et véritable porte-parole du Familistère. Tout à fait à droite, est assis le plus jeune des conseillers, Louis-Victor Colin, gendre de François Dequenne et futur administrateur-gérant de la Société du Familistère. Derrière eux, ont pris place les associés de l’Association, plus exactement seulement une partie d’entre eux : 236 personnes (dont une seule à Laeken) ont, en effet, la qualité d’associé de l’Association au 1er juillet 1893. Quatorze femmes siègent parmi les hommes. De part et d’autre des bancs, posent, debout, les membres des différentes sociétés du Familistère, identifiés par une bannière, une pancarte, leur costume ou un accessoire. Sur la droite, se tiennent les musiciens de l’harmonie du Familistère ; sur la gauche est regroupé le corps des pompiers, à côté d’autres musiciens ; dans le fond, sont situés, de gauche à droite : les membres de la société de gymnastique, ceux de la société de paix et d’arbitrage international du Familistère, que préside François Bernardot, les membres de la société de prêt mutuel et de la caisse de secours, et enfin, les membres des sociétés de tir à la carabine et de tir à l’arc. Sources et bibliographie : |
Mots-clés : | enfant ; femme ; pavillon central du Palais social ; cour ; musicien ; homme ; Piponnier (Antoine) ; Bernardot (François) ; Dequenne (François) ; Colin (Louis-Victor) ; pompier |
Œuvres en rapport : |
Notice créée le 16/10/2018. Dernière modification le 08/11/2018.