La peinture représente une vue cavalière de l'usine du Familistère.

Vue de l’usine du Familistère. L. Demeulenaere, 1924. Collection Familistère de Guise (inv. n° 1999-2-4). Crédit photographique : Familistère de Guise / Gérard Dufresne, 2012.

Le détail de la peinture montre l'entrée de l'usine du Familistère.
Vue de l’usine du Familistère : le portail d’entrée et les salles d’exposition des produits, au rez-de-chaussée et à l’étage du bâtiment sur rue. L. Demeulenaere, 1924. Coll. Familistère de Guise (inv. n° 1999-2-4). Crédit phot. : Familistère de Guise / Gérard Dufresne, 2012.
Le détail de la peinture montre la cour d'entrée de l'usine du Familistère.
Vue de l’usine du Familistère : la cour d’entrée avec les bureaux au premier plan, les nouveaux ateliers des modèles en briques et pierres, et les ateliers d’ajustage et d’emballage. L. Demeulenaere, 1924. Coll. Familistère de Guise (inv. n° 1999-2-4). Crédit phot. : Familistère de Guise / Gérard Dufresne, 2012.
Le détail de la peinture montre la deuxième cour de l'usine du Familistère.
Vue de l’usine du Familistère : la deuxième cour devant la fonderie et le poste de secours, et la rue principale. L. Demeulenaere, 1924. Coll. Familistère de Guise (inv. n° 1999-2-4). Crédit phot. : Familistère de Guise / Gérard Dufresne, 2012.
Le détail de la peinture montre un train de l'usine du Familistère.
Vue de l’usine du Familistère : train à vapeur au sud de l’usine. L. Demeulenaere, 1924. Coll. Familistère de Guise (inv. n° 1999-2-4). Crédit phot. : Familistère de Guise / Gérard Dufresne, 2012.
Le détail de la peinture montre la scierie de l'usine du Familistère.
Vue de l’usine du Familistère : la scierie et la menuiserie. L. Demeulenaere, 1924. Coll. Familistère de Guise (inv. n° 1999-2-4). Crédit phot. : Familistère de Guise / Gérard Dufresne, 2012.
Le détail de la peinture montre un train de l'usine du Familistère.
Vue de l’usine du Familistère : train à vapeur au nord de l’usine, du côté de l’émaillerie. L. Demeulenaere, 1924. Coll. Familistère de Guise (inv. n° 1999-2-4). Crédit phot. : Familistère de Guise / Gérard Dufresne, 2012.
Le détail de la peinture montre la voie ferrée à la sortie de l'usine du Familis
Vue de l’usine du Familistère : la voie ferrée de l’usine traversant la rue Sadi-Carnot et le portail d’accès au jardin d’agrément du Familistère. L. Demeulenaere, 1924. Coll. Familistère de Guise (inv. n° 1999-2-4). Crédit phot. : Familistère de Guise / Gérard Dufresne, 2012.
Le détail de la peinture montre le jardin d'agrément du Familistère.
Vue de l’usine du Familistère : l’entrée du jardin d’agrément du Familistère avec la serre du potager. L. Demeulenaere, 1924. Coll. Familistère de Guise (inv. n° 1999-2-4). Crédit phot. : Familistère de Guise / Gérard Dufresne, 2012.

Vue de l’usine du Familistère

Peintre :

Demeulenaere (L.)

L. Demeulenaere est contremaître de l'atelier de menuiserie de l'usine du Familistère de Guise dans la première moitié du XXe siècle.

Lieu :

Guise

Date : 1924
Technique : peinture à l'huile ; toile
Mesures : H. 128 ; L. 205 cm
Inscriptions :

signé et daté à la peinture rouge en bas à gauche : « L. Demeulenaere | 1924 » ; gravé sur le cartel en laiton fixé sur le cadre : Ancne Mon Godin | Société du Familistère de Guise. Colin & Cie | Guise (Aisne) – Bruxelles | Vue des usines de Guise ».

Domaine :

peinture

Acquisition : fonds ancien du musée municipal de Guise, transféré en 2006.
Inventaire n° : 1999-2-4
Notice :

Ce tableau, d’une facture naïve, a été exécuté par un contremaître de l’usine du Familistère. Il est réalisé à la demande de la Société du Familistère pour célébrer l’achèvement, en 1924, de la reconstitution du site industriel après les dévastations de la guerre de 1914-1918. L’œuvre de reconstitution de la fonderie se signale par les nouveaux bâtiments des modèles aux façades en briques et pierres dans la cour d’entrée, et par l’éclairage zénithal généreux des ateliers reconstruits. Au cours de l’exercice 1924-1925, l’usine retrouve son niveau de production d’avant la guerre. Le site industriel s’étend sur une douzaine d’hectares. Les fumées crachées par les multiples cheminées, emportées par le vent du nord, et le ballet des véhicules à l’entrée de la fonderie signalent l’intense activité retrouvée de l’industrie.

Le point de vue sur l’usine est situé à l’ouest, du côté du Palais social. La peinture contient une foule de détails qui démontrent que l’auteur est un familier des lieux. Artiste peintre amateur, L. Demeulenaere est aussi l’auteur, en 1931, du plan-relief du Familistère de Guise (voir notice n° 1999-6-82), avec lequel on peut comparer la peinture de 1924.

Aux abords de l’usine, et dans sa cour d’entrée, de nombreux véhicules vont et viennent. À la porte des longues halles de montage et d’emballage, des camions chargent les caisses contenant les appareils et partent les livrer chez les détaillants de la « Maison Godin ». Sur un camion, dans la cour, on lit « Poêles Godin » ; d’autres portent le nom des transporteurs. L’une des deux voitures stationnées devant les bureaux est très vraisemblablement celle de l’administrateur-gérant, Louis-Victor Colin. Le peintre reproduit même le millésime gravé dans la pierre du fronton du nouveau bâtiment des modèles : « 1840-1922 ».

Au premier plan, se voit une partie du jardin d’agrément du Familistère, avec la serre du potager et l’une des statues réinstallées après 1918. Sur la gauche, un portail en bois ferme le passage de la voie ferrée qui, depuis 1900, traverse le jardin pour raccorder l’usine à la gare de chemin de fer de Guise. Cette voie, qui fait le tour de l’usine, permet d’alimenter le site en matières premières – charbon, coke, fonte de fer, bois. Elle sert aussi à acheminer les produits manufacturés à la gare de Guise. On voit circuler deux trains tractés par des locomotives à vapeur. Un réseau secondaire interne de voies ferrées est utilisé pour les transports dans des wagonnets poussés par les ouvriers. Des voitures à cheval sont également utilisées dans les différentes parties de l’usine, notamment, dans la scierie et la menuiserie, représentées au fond à droite. Dans la seconde cour de l’usine, à droite du poste de secours et de l’infirmier de service, une série de louches de mouleur sont déposées contre le mur d’un atelier de fonderie, dans l’attente d’une prochaine coulée.

Mots-clés : cheminée ; train ; usine du Familistère de Guise ; jardin ; chemin de fer
Œuvres en rapport :

Plan-relief des propriétés de l’Association coopérative du capital et du travail

Notice créée le 22/05/2018. Dernière modification le 19/04/2019.