Médaille de bronze du concours régional et des expositions de 1861 à Marseille
: | Barre (Albert-Désiré) Albert-Désiré Barre (Paris, 1818 – Paris, 1878), graveur en médailles, graveur général des monnaies à la Monnaie de Paris de 1855 à 1878. |
---|---|
Lieu : | France |
Date : | 1861 |
Mesures : | D. 5 cm |
Inscriptions : | Frappé en relief sur l’avers : |
Domaine : | médaille |
Acquisition : | fonds ancien du musée municipal de Guise, transféré en 2006. |
Inventaire n° : | 1999-4-29 |
Notice : | Sous le Second Empire, l’organisation d’expositions industrielles d’envergure régionale, nationale voire internationale représente, pour les capitales régionales, un enjeu de développement économique et aussi une opération de prestige. L’Exposition universelle de Paris en 1855 constitue la référence pour les manifestations provinciales. La manufacture du Familistère participe à plusieurs d’entre elles pour accroître sa notoriété auprès de la clientèle française et développer des relations commerciales dans des régions éloignées de Guise, à la faveur d’un réseau de chemin de fer de plus en plus étendu. Après Avignon en 1858, Carcassonne en 1859 et Montpellier en 1860, Marseille est choisie pour organiser en 1861 le concours régional agricole, manifestation annuelle dotée de « primes d’honneur » par le gouvernement, destinée à flatter l’électorat rural et à encourager les innovations. Comme à Montpellier l’année précédente, le préfet des Bouches du Rhône et le maire de Marseille saisissent l’occasion du concours régional agricole pour créer une manifestation de plus grande ampleur, en y adjoignant une course de chevaux, une exposition des produits de l’industrie, des beaux-arts, de botanique et d’horticulture, de minéralogie et de zoologie, ainsi qu’un concours d’orphéons et de musique militaire. L’exposition industrielle de Marseille est ouverte aux industriels et manufacturiers de toute la France. Installée dans une galerie et une annexe situées cours du Chapitre (square Stalingrad), elle réunit 1100 exposants ; les produits exposés sont répartis en quinze classes de produits. Les appareils de chauffage sont compris dans la deuxième classe. Les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire de Guise exposent dans cette dernière, ainsi que la fonderie Godin-Jeune à Étreux (Aisne), créée par le frère cadet de Jean-Baptiste André Godin, Barthélémy Godin. La manufacture de Guise est récompensée par une médaille de bronze. Le modèle de la médaille offerte en récompense aux exposants de l’exposition industrielle de Marseille en 1861 présente sur l’avers une tête nue de Napoléon III de profil à gauche, signée « Barre », et sur le revers le blason de la ville de Marseille sur fond de trophée maritime. Sources et bibliographie : |
Mots-clés : | portrait ; Napoléon III ; armoiries ; Ville de Marseille |
Œuvres en rapport : |
Notice créée le 21/05/2019.