Le jardin de la presqu’île est photographié du pavillon central.

Le jardin de la presqu’île vu du pavillon central du Palais social. Photographie Georges Fessy, 2016.

Le jardin d’agrément du Familistère est équipé d'une serre.

La serre du jardin d’agrément du Familistère. Photographie Familistère de Guise, 2008.

Une hutte existe dès l'origine dans le jardin d’agrément du Familistère.

Le pavillon rustique du jardin d’agrément du Familistère. Photographie Familistère de Guise, 2008.

Parmi les statues ornant le jardin d'agrément, se trouve une nymphe.

La nymphe à la chèvre d'après Pierre Jullien, dans le jardin d'agrément. Photographie Georges Fessy, 2003.

Le mausolée de Godin se trouve au fond du jardin d’agrément du Familistère

Le mausolée de Godin dans le jardin d’agrément du Familistère. Photographie Marie-Jeanne Dallet-Prudhommeaux, vers 1897.

Le jardin de la presqu’île vient jusqu'au pied du Familistère.

Le Palais social vu du jardin de la presqu’île du Familistère. Photographie Georges Fessy, 2016.

Des pontons en bois sillonnent le jardin de la presqu’île du Familistère.

Le jardin de la presqu’île du Familistère. Photographie Familistère de Guise, 2012.

Le jardin de la presqu’île du Familistère

Le jardin de la presqu’île du Familistère. Photographie Georges Fessy, 2010.

Des pontons en bois parcourent le jardin de la presqu’île du Familistère.

Le jardin de la presqu’île du Familistère. Photographie Hugues Fontaine, 2009.

Les jardins

Deux grands jardins forment le paysage naturel du Familistère. Le jardin historique a été créé en 1856 sur la rive droite de l’Oise. Le jardin contemporain de la presqu’île, aménagé entre 2004 et 2008 dans une boucle de la rivière, s’étend vers le fond de la vallée à partir des façades du Palais social. Leur accès est libre.

Le jardin d’agrément

Le jardin historique du Familistère, dit « jardin d’agrément », se développe en contrebas de la manufacture, sur le coteau qui domine l’Oise. Sa surface est de 1,2 hectare. À l’entrée, autour de la serre du XIXe siècle, est cultivé un potager. La partie basse du jardin pittoresque est parcourue par des allées sinueuses qui traversent des zones boisées et des prairies. Des fontaines se succèdent dans la pente. Au pied du hêtre pleureur centenaire, se trouvent le pavillon rustique au toit de chaume et le bassin d’Amalthée, orné d’une réplique de la célèbre statue de Pierre Jullien représentant la nymphe et sa chèvre. C’est la seule sculpture conservée de la composition d’origine. Pour accéder à la partie haute du jardin, on emprunte une élégante passerelle métallique qui enjambait la voie de chemin de fer desservant l’usine. De là, on découvre le mausolée de Godin.

Le jardin de la presqu’île

Une grande passerelle jetée au-dessus de la rivière relie le jardin d’agrément et la promenade le long de la rivière au jardin de la presqu’île. Le vaste terrain de 10 hectares était au XIXe siècle un pré communal sur une île dessinée par l’Oise et le canal des usines.
Le jardin a été conçu par une jeune équipe de paysagistes, Base Paysage, associée à l’architecte Christophe Lab.

Le jardin de la presqu'île interprète le bocage du pays de Thiérache : plus de 400 parcelles géométriques sont délimitées par des haies arbustives composées d’essences locales. Pour obtenir la plus grande diversité de paysage avec des moyens réduits, la végétation des parcelles applique le théorème selon lequel il suffit de quatre couleurs pour colorer une carte, sans donner la même teinte à deux surfaces adjacentes. Pelouses, prairies, buissons et taillis constituent la palette du bocage familistérien dont les contrastes résultent des différentes fréquences de taille des végétaux. Quelques friches ou réserves végétales sont préservées, où séjourne une faune variée. Le jardin est particulièrement coloré au printemps et à l’automne.

Plusieurs centaines de mètres de pontons de bois dessinent des lignes nettes dans le paysage. On peut déambuler sur ces chemins de bois à 40 ou 80 cm de hauteur pour dominer du regard l’ensemble du paysage. Les pontons permettent aussi d'enjamber les nappes d’eau en période de crue de l’Oise. La promenade sur ces chemins de bois donne lieu à une expérience inédite du paysage.

À l’entrée du jardin, une « cabane » métallique camouflée par du lierre fait office de buvette lors d’événements dans le jardin. Des nappes de pique-nique en béton couvertes d’une mosaïque de pâte de verre au dessin « Vichy » émaillent certaines pelouses du bocage et invitent au séjour.

 

Voir aussi sur le site :
Une architecture au service du peuple : Le jardin d'agrément

Pour aller plus loin :
L’album du Familistère, Guise, Les Éditions du Familistère, 2017, p. 554-559.