Des machines au service du peuple Godin et la mécanique

exposition temporaire
lieu : pavillon central
tarif : accès compris dans le billet d’entrée au musée de site.

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Cette exposition, nommée d’après le titre d‘un petit ouvrage de Godin, La richesse au service du peuple (1874), traverse le « siècle de l’industrie » du point de vue du fondateur du Familistère. Jean-Baptiste André Godin a la conviction que le progrès technologique est la promesse d’une transformation sociale radicale comme il a été la cause d’une révolution industrielle. Il croit à la neutralité de la technique. Les machines, sous le régime de l’association du capital, du travail et du talent, sont profitables aux travailleurs. Le chemin de fer est une représentation de la réforme de la société capitaliste : ne transporte-t-il pas le bourgeois et l’ouvrier à la même vitesse ? « La puissance des machines mise au service des associations productives créera le bien-être et l’aisance au profit des masses laborieuses », écrit Godin le 2 juin 1886 au coopérateur anglais Edward Vansittart Neale.
Le fondateur du Familistère s’intéresse à l’actualité technologique de son époque, qu’il décrit comme un Âge d’or mécanique, dans les domaines industriel, domestique, voire spirituel. Il visite les expositions universelles, se renseigne auprès de ses connaissances en Europe ou aux États-Unis, se documente aussi bien dans la littérature spécialisée que dans les publications de vulgarisation scientifique et technique. À travers la présentation de près de 150 œuvres, cette exposition propose un parcours dans l’univers mécanique de Godin.

Pour en savoir davantage sur l'exposition Des machines au service du peuple. Godin et la mécanique.