Affiche du Premier Mai du Familistère 2018. Jeux typographyques aux couleurs viv

L'affiche du Premier Mai du Familistère 2018. Graphisme : Félix Müller & Toan Vu-Huu.

Le cirque Inextremiste joue le vertigineux Exit au Premier Mai 2018 du Familistè

Exit, spectacle du cirque Inextremiste. © Laetitia Baranger, 2017.

Le cirque Inextremiste joue le déjanté Exit au Premier Mai 2018 du Familistère

Exit, spectacle du cirque Inextremiste. © Laetitia Baranger, 2017.

Mardi 1 mai 2018 de 10 h 00 à 18 h 00

Le Premier Mai du Familistère

spectacles gratuits, visites inédites, rencontres, expositions
tarif unique : 3 € / Gratuit – de 12 ans
restauration et attractions foraines sur place
navette gratuite Saint-Quentin - Guise. Renseignements et réservations 03 23 61 35 36

Réserver

La fête du Travail du Familistère a lieu pour la première fois en 1867. Elle est la célébration de la société nouvelle dont le Palais social est l’expérience. Elle est l’occasion de mettre à l’honneur les facultés des travailleurs. La fête met en valeur le talent qui élève l’être humain et l’émancipe.
Le Premier mai du Familistère a pris en 2001 le relais de la fête du Travail. C’est la folle journée du Familistère, pleine de découvertes, de rencontres, de spectacles et de musiques.

SPECTACLES

17 h 15
CIRQUE INEXTREMISTE « EXIT », SPECTACLE ACROBATIQUE SOUS MONTGOLFIÈRE
jardin de la presqu’île
durée : 45 min

Exit nous raconte la sortie ou plutôt l’échappée, belle autant que folle, d’une bande de malades de la tête qui décident de s’évader par le moyen de transport le moins discret possible : une montgolfière. C’est un envol (ou plutôt une tentative) spectaculaire, périlleux, fragile, clownesque et naturellement extrême. Attention les yeux !

De 13 h 00 à 18 h 00
« DAMOCLES, SPECTACLE DONT VOUS ÊTES POTENTIELLEMENT LE HÉROS »

place du Familistère
durée : installation à votre disposition en continu
S’élancer vers l’inconnu est le défi que propose la compagnie aux passants du Premier Mai. Il sera question de premières fois, de ces moments maladroits et fragiles mais toujours vertigineux. Le tout teinté de l’humour et de la prise de risques de la compagnie. Prise de risques qui donne une saveur toute particulière et colorée à notre vie. Prise de risques pleine de vertus, qui nous amène à réfléchir sur nos actions et nos interactions avec les autres !

La compagnie
Basée dans l’Indre, la compagnie comporte une quinzaine de membres. Porté par Yann Ecauvre, avec, pour emblème et principal agrès, des bouteilles de gaz, le Cirque Inextremiste voyage de salles de théâtre en festivals dans toute l’Europe depuis 2007. Risques réels et humour cinglant sont les maîtres mots de cette compagnie qui repousse toujours plus loin les frontières de l’extrême.

15 h 30
LA FABRIQUE FASTIDIEUSE « VENDREDI »

place du Familistère
durée : 45 min
La Fabrique Fastidieuse s’est mise en quête de ce qui nous fait danser : quelles danses surgissent dans nos espaces publics et communs ? Que peut faire la danse pour nous ? À quoi ça sert de danser ? Vendredi n’est pas la mise en scène artificielle d’une fête. C’est une traversée de danses et d’états qui nous poussent à danser, seuls, ensemble, dans la rue, laissant parfois libre court à l’improvisation, tel un désir furieux d’en découdre et de brûler le plancher des vaches !
Vendredi est une fête chorégraphiée immersive prenant des allures de carnaval, de bal, de battle, de night-club, de troisième mi-temps... comme autant d’occasions de danser ; dans la rue ; là où la liesse saisit les corps, là où la danse est sauvage voire contagieuse. Une pièce qui rassemble, une aventure physique collective qui appuiera, peut-être, sur nos détonateurs communs. Aujourd’hui, le premier mai c’est Vendredi... ou pas ?

La compagnie
La Fabrique Fastidieuse est née en 2008 de l’engagement de deux artistes, Anne-Sophie Gabert et Julie Lefebvre, toutes deux voulant créer une danse contemporaine, un art vivant et agissant, populaire en somme. La compagnie travaille sur une prise de parole physique posant le vécu et l’expérience comme dénominateur de sa relation au public. De l’action brute à la danse, le travail de la compagnie bouleverse nécessairement le corps tout en exposant tensions, paradoxes, états quotidiens, urgence et traits d’humour.

13 h 30 et 16 h 30
LES ARTS OSEURS « J'écris comme on se venge »

cour des économats
durée : 45 min
En 2004 et 2007, Magyd Cherfi, chanteur et parolier du groupe Zebda, publie deux livres Livret de famille et La Trempe (éditions Actes Sud). Dans une suite de récits, souvenirs, textes d’humeur ou d’opinion, Magyd Cherfi livre l’histoire de sa vie et bien au-delà, celle d’une génération.
La compagnie Les Arts Oseurs, tombée sous le charme de cette parole contemporaine, urbaine et politique, s’empare de ces textes autobiographiques. Cette fois, le petit garçon né dans les cités toulousaines a grandi. Il est devenu un homme, sorti du quartier aux forceps mais toujours hanté par les siens, par leurs baisers et leurs claques, leurs bleus de travail et leur manque de mot, leur amour immense…

Sur un espace volontairement réduit, parsemé de pinceaux, de pots de peintures, de supports vierges et de truelles, un peintre et une comédienne font écho à cette autre histoire de la République.

La compagnie
La compagnie de théâtre Les Arts Oseurs est née en 2002. Elle est installée dans l’Hérault, en milieu rural. Elle y développe des projets sur le territoire. La rencontre avec les spectateurs est au centre des préoccupations de la compagnie. Chaque spectacle est une création autour d’un sujet humain, brûlant, nécessaire.

14 h 15 et 16 h 30
LES FRÈRES TROUBOUCH « Le spectacle des Frères Troubouch »
place du Familistère
durée : 45 min

C’est un peu comme Astérix et Obélix sans le village et les Romains. Ils ne courent plus les sangliers mais derrière des vélos. Les moustaches sont là mais ils ont changé de chemises. Puis ils inventent leur potion magique pour que le gros puisse monter sur le petit. Le petit, il balance des claques au gros et le gros il devient fou. Après ils sont quand même copains parce que ça fait rire les gens. Ils portent toujours des casques au cas où le ciel leur tombe sur la tête et quand ils se parlent, ils crient et ils chantent, alors après ils dansent. Á la fin, comme ils ne sont que deux, ils font un mini banquet/festin. Ils sont fous ces Frères Troubouch.
Ce spectacle d’extérieur adapté à tout public fait intervenir vélo, acrobaties, humour et chansons. Une invitation à partager leur interprétation bien particulière de l’amour fraternel. Ce spectacle se conclut sur un grand barbecue offert à tous.

14 h 15
LA COMPAGNIE DE L'AUTRE « Toute la mer du monde »
kiosque à musique
durée : 1 h 00
On arrive avec nos certitudes. On arrive en pensant savoir ce qu’est le son d’une guitare et l’on se trompe. On arrive en pensant savoir ce qu’est le rock et on se trompe encore. On ne sait pas, quand il arrive, avec son groupe solo, que l’on va pouvoir en rire ou en pleurer ou les deux en même temps. On ne sait pas quand ça commence ou si c’est déjà fini. Un concert sommaire où toutes nos certitudes sont balayées dès la première chanson. Ne le ratez pas.

12 h 30 et 16 h 30
LA BELLE IMAGE « Un monde en fanfare »

place du Familistère et jardin d’agrément
durée : 30 min
Douze musiciens en quête d’émotions fortes se lancent à la conquête de musiques sud-américaines. Ici une aubade à une passante pressée… Là quelques pas de danse… La Belle Image entraîne le public au gré d’une balade d’exception à travers rues, placettes et autres jardins public, au son d’une musique festive traditionnelle venue du Pérou, Bolivie, Colombie, Equateur et Mexique.

14 h 15
KOMPANI IBAO « Victoire Magloire »
jardin de la presqu’île
durée : 1 h 15

Victoire Magloire, agriculteur modeste au Brûlé, dans les hauts de Saint Denis, est amoureux de Rolande. Il demande la main de Rolande à son père. Celui-ci la lui refuse au prétexte que Victoire ne sait ni lire ni écrire. Victoire décide alors de descendre dans la capitale et fait la promesse de revenir en lettré, épouser Rolande— Moin c’est le der de la der des der. La pa ninporta ki i pé m’en voir en face, seul bann l’esprits forts kom zot i pé voir la guerre ek son bann morts en face, i pé voir in poilu en face. Parce que poilu na pu…

La compagnie
La compagnie réunionnaise Ibao invente une farce contemporaine car, comme le dit Dario Fo, nous vivons « une époque formidable pour la farce ». De la commedia dell’arte au masque balinais, du masque indien au théâtre Nô, les acteurs en représentation incarnent des personnages intimement liés aux populations, à leurs mythes, à leur imaginaire. La parole théâtrale devient alors langage commun, les gens se retrouvent en elle, sont interpellés et s’identifient aux situations représentées. La recherche de « création » d’un héros populaire, comme peut l’être Arlequin pour la commedia dell’arte, conduit la compagnie à créer autour d’autres personnages typiques et symboliques de la société réunionnaise d’aujourd’hui lui tel « le politikèr », la servante, le militant, le patron etc.

VISITES

DES MACHINES AU SERVICE DU PEUPLE - GODIN ET LA MÉCANIQUE
départs à 10 h 30, 11 h 30, 15 h 00, 16 h 00 et 16 h 30
rendez-vous dans la cour du pavillon central aux abords du Petit Train de Remilly
visite sur présentation du bracelet
durée : 30 minutes

Sous le régime capitaliste, les machines asservissent les classes laborieuses, alors que sous le régime de l’association du capital, du travail et du talent, elles leur sont profitables. Pour le fondateur du Palais social, l’innovation technique n’est pas, en elle-même, porteuse de justice sociale, mais la mécanisation finit toujours par profiter aux classes laborieuses, car le travail finit par gouverner le capital. Claudine Cartier, conservateur général honoraire du patrimoine, et Frédéric Panni, conservateur en chef du patrimoine et directeur du Familistère de Guise, exposent les progrès technologiques du XIXe siècle, qui sont ainsi pour Jean-Baptiste André Godin la promesse d’une transformation sociale radicale de la société. Les commissaires ont fait leur choix parmi les 150 objets, tableaux, livres ou maquettes qui composent cette exposition exceptionnelle.

1968 : LA FIN DE L'UTOPIE
départs à 11 h 00, 12 h 00, 14 h 00, 15 h 00, 16 h 00, 17 h 00

rendez-vous dans le pavillon central, salle 19, espace association coopérative
visite sur présentation du bracelet
durée : 20 minutes
Il y a 50 ans « Le pouvoir aux travailleurs » était scandé par les manifestants de mai 1968 ; mais ce slogan a résonné douloureusement à Guise. Car c’est le 22 juin 1968 qu’est dissoute l’Association coopérative du capital et du travail par la dernière génération de familistériens après 88 ans d’existence. Il n’y a plus de pouvoir pour le travailleur. L’usine devient une société anonyme : Godin SA, alors que la propriété unitaire du Familistère devient un ensemble de copropriétés. Jean-Baptiste André Godin avait mis l’éducation au centre de la société familistérienne pour que les générations à venir puissent perpétuer en bonne intelligence le modèle social et industriel qu’il avait mis en place. Mais au fil du temps, les difficultés économiques, la concurrence étrangère accrue, la dérive de l’esprit coopératif ou les tensions internes sont devenues autant de causes qui n’ont pas été alors perçues comme des signaux d’alerte. Était-ce une fatalité ou cette utopie pourrait-elle être toujours une réalité aujourd’hui ?

UN TROP BEAU MAUSOLÉE ?
départs à 11 h 00, 12 h 00, 14 h 00, 15 h 00, 16 h 00, 17 h 00

rendez-vous devant la serre du jardin d’agrément du Familistère
visite gratuite
durée : 30 minutes
Le mausolée de Godin est inauguré le 2 juin 1889, soit un an et demi après son décès.  Il est érigé sur la partie haute du jardin d’agrément du Familistère, d’où il domine le Palais social. Alors que Godin souhaitait reposer sous une simple dalle, la sépulture, construite à l’initiative de l’Association coopérative du capital et du travail, a pris une dimension… monumentale ! Le mausolée a la forme d’un obélisque en pierre bleue de Soignies. Il est orné de grandes figures en bronze, sculptées par Tony Noël et Amédée Doublemard. Le monument a été restauré en 2017. Il a retrouvé son aspect d’origine dans un aménagement paysager qui a réouvert des percées sur le Palais social. Profitez de cette visite pour vous promener dans le jardin historique tout en écoutant l’histoire singulière du mausolée et des symboles qui l’ornent. Et vous demander ce qu’aurait pu penser le principal intéressé de cette tombe hors du commun ? Ce mausolée – tout comme la statue érigée à son effigie sur la place du Familistère la même année - répond-il à l’ « esprit Godin » ?

LES BALLONS CAPTIFS AU XIXe SIÈCLE
départs à 11 h 00, 14 h 30, 15 h 30 et 16 h 30
rendez-vous au jardin de la presqu’île derrière le pavillon central
visite gratuite
durée : 20 minutes

Cette année, le Familistère invite le Cirque Inextrémiste et accueille le spectacle Exit. Le premier rôle de ce théâtre acrobatique suspendu est tenu par le ballon captif qui dominera le Palais social. L’histoire de ces « machines à voler » a depuis toujours passionné et a été l’objet des plus grands espoirs. Les frères Montgolfier, Pilâtre de Rozier, François Laurent d’Arlandes sont autant de savants, pas fous mais aventureux, qui ont tenté de prendre de la hauteur. Godin a pu voir – et peut-être même expérimenter –  ces ballons qui dominaient Paris et Londres, lors des expositions universelles auxquelles il s’est rendu. Henri Giffard, célèbre inventeur français, proposait à chaque exposition les évolutions de ses recherches en aérostation. En 1878 à Paris, il fabriqua un ballon captif de 25 000 m3 installé en plein cœur du jardin des Tuileries. Il pouvait emporter 40 passagers qui admiraient Paris à 500 mètres de hauteur. Deux mois et 10 sorties par jour plus tard, il avait réussi l’exploit d’envoyer dans les airs plus de personnes qu’il n’y en avait eu en un siècle d’expérimentations.
Pour en savoir plus sur ces explorateurs et leur folle quête des cieux, rendez-vous dans le jardin de la presqu’île à côté du ballon captif, dont on ne manquera pas de vous expliquer le fonctionnement.

LE FAMILISTÈRE VU DE HAUT
de 10 h 00 à 16 h 30
départs toutes les 30 minutes
rendez-vous aux économats du Familistère
visite sur présentation du bracelet
durée 25 minutes

Le ballon captif est réservé aux acrobates de la compagnie du Cirque Inextrémiste, mais ce n’est pas pour autant que nous ne pouvons pas avoir une vue d’ensemble de la ville de Guise, du Familistère, de l’usine, des jardins... Les guides bénévoles vont vous piloter dans les économats du Familistère pour vous faire découvrir l’histoire du Palais social au travers de ses maquettes pédagogiques et de son plan relief historique. Pourquoi Godin a-t-il choisi Guise ? Pourquoi le Familistère est-il implanté sur une presqu’île ? Comment s’est construit et développé le Familistère ? Prenez de la distance et laissez-vous conter l’aménagement du Palais social où cinq générations ont partagé les « équivalents de la richesse » chers à Godin.

L'APPARTEMENT DE MATALI CRASSET ET DE SES ÉTUDIANTS DE LA HEAD GENÈVE
départs à 11 h 00, 12 h 00, 14 h 30, 15 h 30 et 16 h 30

rendez-vous à l’entrée de l’aile droite
visite sur présentation du bracelet
groupes limités à 19 personnes

Après une conférence sur les Bancs d’utopie de Francis Cape en 2015, matali crasset, designer connue dans le monde entier, est revenue au Familistère en octobre dernier avec ses étudiants de la Haute École d’Art et de Design de Genève. Durant trois jours, ils se sont installés pour un workshop : étape ultime et résultat de deux semaines de recherches menées par ces étudiants en master espace et communication autour de l’œuvre de Godin. Suivez deux des étudiants ayant participé à l’aventure, et visitez cet appartement réaménagé dans un esprit de vie en communauté, dans l’aile droite du Familistère.

L’USINE GODIN
de 10h00 à 18h00 : visite libre des collections historiques de l’usine Godin.
de 10h00 à 12h00 et de 13h30 à 17h00 : visite guidée gratuite de l’usine Godin.

Sur les bases du premier atelier qu’il a installé à Guise en 1846, Jean Baptiste André Godin développe une industrie prospère et moderne dans la fabrication d’appareils de chauffage et de cuisson en fonte. L’usine va en quelques décennies passer d’une trentaine d’employés à plus de 1200 à la fin du XIXe siècle. Si la dissolution de l’Association coopérative du capital et du travail marque en 1968 une rupture entre la manufacture et le Palais social, l’usine, devenue Godin S.A., n’a jamais cessé de produire poêles, cuisinières et cocottes à Guise.

RENCONTRES

APISTÈRE - OLIVIER DARNÉ
de 11 h 00 à 17 h 00, passage toutes les 10 minutes
rendez-vous à l’entrée de l’aile droite, côté appartement de Godin
groupes limités à 12 personnes
accès sur présentation du bracelet

Une réindustrialisation du Familistère est en cours : à partir du 1er mai 2018, 200 000 ouvrières s'installent au Palais social. Figure emblématique de ce palais choisie par Godin, la ruche, avec ses abeilles, forme un monde, et même, pour certains, un modèle d'organisation sociale. L’expérimentation in vivo du Familistère fut un genre d’apiculture.
« Apistère » est une résidence artistique du plasticien Olivier Darné, accompagné du collectif artistique Le Parti Poétique. Inaugurée avec la fête du Travail 2018, elle traversera les saisons jusqu’en 2019. Recherche ouverte entre terre et ciel, la pollinisation de Guise débute entre les géographies et les patrimoines naturels et historiques des lieux...
Un premier foyer de pollinisation s'ouvre au public : une chambre inoccupée du Palais social se transforme en une chambre de pollinisation. Une chambre à « cœur ouvert » sur cour couverte. Un cœur bourdonnant, chambre d'envol et de dé-territorialisation pour aller voir ailleurs si nous y sommes…

Plasticien et éleveur d’abeilles urbaines, Olivier Darné a trouvé avec l’abeille un médium et un moyen de prospection, qui croise différents champs du langage de la création contemporaine. Il intervient aujourd'hui d'une façon singulière, en posant ses abeilles, ses installations et ses questions sur les trottoirs des villes, interrogeant les relations entre le sauvage et l’urbain, la « bio-diversité culturelle » de l’homme et de son milieu.
Après quelques années de recherches personnelles qui lui permettent de croiser des champs de recherche, des outils et des médiums (images, miel, ville, hommes et abeilles…), il installe en 2000 sur le toit de la mairie de Saint-Denis (93) un rucher expérimental, où il produit au cœur de la cité une nouvelle image gustative de la ville : le « Miel Béton ». Ce rucher « laboratoire urbain à ciel ouvert » est depuis devenu le plus important rucher urbain d’Europe avec près de 120 ruches et 7 millions d’abeilles.

Avec la participation active de Jean-Marie Camus et du syndicat apicole L'Abeille de l'Aisne.

https://www.parti-poetique.org/

UTOPIE ET TECHNIQUE. LES FOURIÉRISTES ET LES MACHINES AU XIXe SIÈCLE – BERNARD DESMARS
à 14 h 00
rendez-vous au théâtre du Familistère
accès sur présentation du bracelet
durée : 1 h 00

Bernard Desmars est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Lorraine. II s’intéresse depuis quelques années déjà aux militants fouriéristes, et surtout à ce qu’ils deviennent après la Seconde République, aux voies qu’ils empruntent pour réaliser leurs ambitions et concrétiser leurs idéaux. Il participe depuis une vingtaine d’années aux activités de l’Association d’études fouriéristes.

 

Direction artistique : Jean-Marie Songy
Direction technique : Sylvain Chevallot
Production : Le Familistère de Guise avec le concours de Furies
Programmation culturelle : Le Familistère de Guise
Organisé par le Familistère de Guise avec l’aide du Département de l’Aisne et de la Ville de Guise.

PROGRAMME

Téléchargez le programme de l'édition 2018 du Premier Mai du Familistère (pdf 1,40 Mo).

Affiche du Premier Mai du Familistère 2018. Jeux typographyques aux couleurs viv

L'affiche du Premier Mai du Familistère 2018. Graphisme : Félix Müler & Toan Vu-Huu.