Chronologie : Godin

Naissance de Jean-Baptiste André Godin le 26 janvier à Esquéhéries (Aisne). Godin est l’aîné d’une sœur, Virginie (1822-1886), et d’un frère, Barthélémy (1827-1876).

Godin accomplit un voyage d'apprentissage à Paris, puis dans le midi de la France en compagnie de son cousin germain Jacques-Nicolas Moret.

Godin épouse Esther Lemaire le 19 février. Le 20 février, il ouvre un atelier de serrurerie-fumisterie à Esquéhéries. Le 21 novembre naît son fils Émile. Le 27 avril naît Marie-Adèle Moret, fille de Jacques-Nicolas Moret, à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne).

Godin découvre le fouriérisme. Il lit le Traité de l’Association domestique-agricole (1822) de Charles Fourier et souscrit un abonnement au journal fouriériste La Phalange.

Godin transfère ses ateliers à Guise.

Du 22 au 24 février, Godin se trouve à Paris au moment de la révolution et de la proclamation de la Deuxième République. En avril, il se présente sans succès aux élections législatives sous l’étiquette de candidat républicain phalanstérien.

Godin est initié au spiritisme.

Godin développe une activité industrielle à Bruxelles. Il devient des gérants de la Société de colonisation européo-américaine du Texas, fondée à Bruxelles le 21 septembre.

Godin envisage de partir au Texas et propose à son cousin Jacques-Nicolas Moret de prendre le poste de directeur des ateliers de la manufacture de Guise.

Émile Godin occupe un emploi dans l’usine de son père. Jacques-Nicolas Moret s’établit à Guise avec sa famille ; sa fille Marie Moret est envoyée à Bruxelles poursuivre ses études.

Après avoir constaté l’échec de la Société de colonisation du Texas, Godin se consacre à l’édification du Familistère.

Godin installe une fonderie en Belgique à Laeken.

Début de la construction du Familistère.

Marie Moret devient la collaboratrice de Godin.

Godin se rend au début du mois de juillet à Londres à l’occasion de l’Exposition universelle.

Esther Lemaire demande en novembre la séparation de son union avec Godin, accusant son mari d’adultère avec Marie Moret.

Godin préside la commission municipale de Guise pendant la guerre franco-prussienne.

Le 4 janvier, Godin est pris en otage par les Prussiens qui occupent le Familistère. Le 8 février, il est élu député de l’Aisne à l’Assemblée nationale. En juillet paraissent les premiers exemplaires de Solutions sociales. Le 8 octobre, Godin est élu conseiller général de l’Aisne du canton de Guise.

Godin ne se présente pas aux nouvelles élections législatives de mars.

La liquidation de la communauté de biens Godin-Lemaire est conclue en mars. Godin est réélu conseiller général de l’Aisne en novembre.

Godin fait paraître le 3 mars le premier numéro du journal hebdomadaire Le Devoir, consacré aux réformes sociales. Il rompt avec son fils Émile qu’il écarte de la direction de l’usine.

L’Association coopérative du capital et du travail, Société du Familistère de Guise, est fondée le 13 août.

Esther Lemaire meurt le 31 août.

Godin reçoit la croix de chevalier de la Légion d’honneur et l’insigne d’officier des Palmes académiques le 24 décembre à Saint-Quentin.

Godin publie en avril Le Gouvernement : ce qu’il a été, ce qu’il doit être et le vrai socialisme en action. Il est battu aux élections cantonales d’août.

Godin et Marie Moret se marient à la mairie de Guise le 14 juillet. Godin fonde à Guise une société de paix et d’arbitrage international.

Le 30 juin, Godin rédige son testament en faveur de l’Association.

Émile Godin meurt le 2 janvier. Jean-Baptiste André Godin meurt le 15 janvier. Le 29 janvier, Marie Moret veuve Godin est élue administrateur-gérant de la société. Elle démissionne le 1^er juillet.

Le 2 juin a lieu l’inauguration du monument à Godin sur la place du Familistère et du mausolée du fondateur dans le jardin d’agrément.