modèle n° 268 des calorifères à feu continu et visible n° 153 à 155
| Auteur du modèle : | Société du Familistère de Guise Colin et Cie Raison sociale de la Société du Familistère de Guise sous la gérance de Louis-Victor Colin, de 1897 à 1933. |
|---|---|
| Lieu : | Guise |
| Date : | 1900 |
| Technique : | carton ; épreuve photographique sur papier albuminé |
| Mesures : | H. 24,6 ; L. 15,9 cm |
| Inscriptions : | inscrit à l’encre noire sur l’avers du carton au-dessus de la photographie : « N° 268 | Calorifère à feu continu ». |
| Domaine : | photographie |
| Acquisition : | fonds ancien du musée municipal de Guise, transféré en 2006. |
| Inventaire n° : | 2000-3-75 |
| Notice : | En France, depuis la loi de 1806, promulguée pour protéger les soyeux lyonnais, les industriels sont invités à déposer les modèles de leur production auprès du secrétaire du conseil de prud’hommes de leur circonscription. Le Familistère de Guise conserve un ensemble de planches de modèles déposées par la Société du Familistère au conseil de prud’hommes de Guise, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. La plupart de ces planches sont des montages constitués d’épreuves photographiques collées sur carton. La photographie permet d’obtenir des images fidèles et multiples, soit des dessins des modèles, soit des modèles en trois dimensions. Ceux-ci peuvent être en métal (zinc, fonte) ou bien en plâtre teint. Les épreuves servent au dépôt des modèles mais aussi à l’exécution des gravures des catalogues de la Société du Familistère. Dès 1862, d’ailleurs, Godin équipe la manufacture d’un matériel photographique pour ces usages industriels. Le 1er mai 1900 (suivant la date figurant sur l’enveloppe du dépôt), la Société du Familistère de Guise Colin & Cie dépose au conseil de prud’hommes le modèle de calorifères à feu continu et visible, qu’on retrouve sous les numéros 153 à 155 dans les catalogues de la manufacture à partir de 1901. La photographie reproduit un modèle en métal de ces calorifères, dont on ne connaît aucun exemplaire en fonte conservé. Autour de 1900, peut-être stimulés par l’Exposition universelle de Paris, les principaux fabricants d’appareils de chauffage mettent à leur catalogue un grand calorifère à feu visible, destiné au chauffage des lieux publics, modèle de luxe et de prestige pour la marque. Les calorifères nos 153 à 155 mesurent de 117 à 160 cm de haut et peuvent chauffer 200 à 500 m3. Ils sont construits en fonte ordinaire ou polie et cirée, avec des parties en fonte nickelée. Avec le « poêle phare » (calorifères nos 133-134 et 139-140), dont le modèle est créé sous la gérance de François Dequenne (1888-1897), les calorifères nos 153 à 157 sont les plus spectaculaires des appareils construits par la Société du Familistère. Le modèle disparaît du catalogue de la manufacture après 1914. Sources et bibliographie : |
| Mots-clés : | appareil de chauffage |
| Œuvres en rapport : |
Calorifère à feu continu et visible n° 140, dit « poêle phare » 
modèle n° 120 du porte-parapluies n° 9 
modèle n° 152 du lavabo-fontaine n° 11 
modèle n° 198 d’une cuisinière à l’électricité 
modèle n° 136 du lavabo-fontaine n° 10 
modèle n° 360 du foyer hygiénique n° 340 
modèle n° 258 d’une baignoire de forme anglaise 
modèle n° 380 d’un calorifère à feu continu 
Modèle n° 159 de calorifères à combustion complète et à feu visible |
Notice créée le 25/04/2018. Dernière modification le 13/06/2018.