La photographie reproduit le dessin d'un porte-parapluies.

Modèle du porte-parapluies n° 9. Photographie sur carton. Société du Familistère de Guise, 1889. Collection Familistère de Guise (inv. n° 2000-3-12). Crédit photographique : Familistère de Guise, 2016.

La page de l'album présente plusieurs modèles de porte-parapluies.

Le modèle du porte-parapluie n° 9 dans l’album général de novembre 1898 de la Société du Familistère, p. 88. Coll. Familistère de Guise (inv. n° 1999-9-68). Crédit photographique : Familistère de Guise, 2008.

modèle n° 120 du porte-parapluies n° 9

Auteur du modèle :

Société du Familistère de Guise Dequenne et Cie

Raison sociale de la Société du Familistère de Guise sous la gérance de François Dequenne, de juillet 1888 à 1897.

Lieu :

Guise

Date : 1889
Technique : carton ; épreuve photographique sur papier albuminé
Mesures : H. 24 ; L. 15,8 cm
Inscriptions :

inscrit à l’encre noire sur l’avers du carton de part et d’autre de la photographie : « N° 120 » et « Porte-parapluies. » ; cachet à l’encre bleue de la Société du Familistère : « Ancienne Maison Godin | S du Familistère | Dequenne & Cie | Guise (Aisne) | – 3 mai 89 ».

Domaine :

photographie

Acquisition : fonds ancien du musée municipal de Guise, transféré en 2006.
Inventaire n° : 2000-3-12
Notice :

En France, depuis la loi de 1806, promulguée pour protéger les soyeux lyonnais, les industriels sont invités à déposer les modèles de leur production auprès du secrétaire du conseil de prud’hommes de leur circonscription. Le Familistère de Guise conserve un ensemble de planches de modèles déposées par la Société du Familistère au conseil des prud’hommes de Guise, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. La plupart de ces planches sont des montages constitués d’épreuves photographiques collées sur carton. La photographie permet d’obtenir des images fidèles et multiples, soit des dessins des modèles, soit des modèles en trois dimensions. Ceux-ci peuvent être en métal (zinc, fonte) ou bien en plâtre teint. Les épreuves servent au dépôt des modèles mais aussi à l’exécution des gravures des catalogues de la Société du Familistère. Dès 1862, d’ailleurs, Godin équipe la manufacture d’un matériel photographique pour ces usages industriels.

Le 3 mai 1889, la Société du Familistère de Guise Dequenne & Cie dépose au conseil de prud’hommes le modèle d’un spectaculaire porte-parapluies et porte-chapeaux, qu’on retrouve sous le numéro 9 dans l’album général de 1898 de la manufacture. Sous la gérance de François Dequenne, la production des usines du Familistère s’enrichit de nombreux modèles, dans la série des articles divers de quincaillerie en particulier.

La photographie du dépôt au conseil des prud’hommes reproduit non un modèle en trois dimensions, mais un dessin extrêmement détaillé. Le porte-parapluie n° 9, dont nous ne connaissons pas d’exemplaire en fonte, est formé de multiples éléments décoratifs dont l’assemblage représente des rinceaux d’acanthe. Il mesure 210 cm de haut. Le meuble figure sur les catalogues de la Société du Familistère de Guise jusque 1914.

Sources et bibliographie :
Paris, bibliothèque central du conservatoire national des arts et métiers, fonds Godin, correspondance, FG 15 (6) : lettre de Godin à Charles Chevalier, 5 septembre 1862.
Album général de la Société du Familistère de Guise Dequenne & Cie. Novembre 1898, Saint-Étienne, Imprimerie, lithographie et papeterie A. Waton, 1898, p. 559.

Mots-clés : article de quincaillerie ; porte-parapluies ; rinceaux
Œuvres en rapport :

modèle n° 152 du lavabo-fontaine n° 11

modèle n° 198 d’une cuisinière à l’électricité

modèle n° 136 du lavabo-fontaine n° 10

modèle n° 268 des calorifères à feu continu et visible n° 153 à 155

modèle n° 360 du foyer hygiénique n° 340

modèle n° 258 d’une baignoire de forme anglaise

modèle n° 380 d’un calorifère à feu continu

Modèle n° 159 de calorifères à combustion complète et à feu visible

Porte-parapluie n° 10

Notice créée le 24/04/2018. Dernière modification le 30/04/2019.